Pour ou contre le cumul des mandats ?

Etant interrogé voici quelques jours en garde par un médecin chinois sur nos pratiques politiques, il m'indiquait que les maires ne pouvaient exercer d'activité professionnelle dans son pays.

Ceci nous renvoie d'autant plus à la question brûlante du cumul des mandats, et du statut de l'élu. Peut-on à la fois être efficace dans une mairie et à l'assemblée nationale ? Peut-on à la fois assurer une responsabilité éxécutive régionale ou départementale et être maire ou député ?

Le cumul évite de perdre la réalité du terrain, est-il souvent répondu. PS et Verts réclament le non-cumul depuis longtemps sans jamais le mettre en pratique. L'UMP est très frileuse sur ce sujet. Et vous, qu'en pensez-vous ?

En fait-il trop ?

La présence du Président Nicolas SARKOZY dans notre actualité quotidienne est-elle une bonne chose ? Trois élements de réponse :
1/ son absence de réponse serait interprétée comme de l'indifférence face à des situations souvent révoltantes.
2/ Le reste n'est pas négligé pour autant : les réformes de fond sont en route : des lignes de force sont dessinées pour construire un avenir durable pour la France et l'Europe.
3/ La vacuité de l'opposition n'en est que plus cruelle, la division du parti socialiste et de ses caciques alimente leur absence de projet.
Pour conclure, je reprends cette citation d'Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy : " On est obligé de garder un rythme soutenu. Il ne faut pas que les événements aillent plus vite que la politique. Il faut simplement rechercher la cohérence, l'équilibre entre la gestion et l'incitation. C'est compliqué, mais cela fait si longtemps qu'on ne fait rien. "

Faut-il maintenir un Etat de droit ?

Face au drame de cet enfant ukrainien qui est tombé en escaladant son balcon, je me repose la question de toutes ces "bonnes âmes" de RESF et autres associations largement noyautées. Y-a-t-il un Etat de droit en France concernant les étrangers ? Face à ces excités de la régularisation, il faut opposer le droit. De nombreux réfugiés politiques vivent en France, de nombreux étrangers vivent en situation régulière, certains sont régularisés suivant des règles connues et appliquées. Nous pouvons en être fiers.

Alors pourquoi vouloir régulariser sans discernement ? C'est, sous couvert de bonnes intentions, pour déstabiliser notre société. Plus de lois, plus de règles, acceptons sans limite toutes ces personnes qui font prospérer des réseaux maffieux de passeurs !

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Y-a-t-il encore un parti politique en France ?

L'observation de notre société et de la politique mise en oeuvre par le Président Nicolas SARKOZY est stimulante. Les partis étaient en décalage avec les attentes de nos concitoyens. La forte participation, inattendue, à l'élection présidentielle puis la politique d'ouverture ont pris les partis politiques à contre-pied. Les Verts, le PC et le FN sont devenus des "confettis" électoraux, le PS implose en attendant de se rénover tandis que l'UMP ne sait plus trop sur quel pied danser.
Nous assistons à une redistribution des cartes où les partis sont déstabilisés et les militants déroutés. Mais cette mutation est enthousiasmante. Une position d'équilibre va se reconstruire. A nous d'inventer la politique du XXIe siècle et d'obtenir, à nouveau, la confiance de nos concitoyens. Avec Nicolas SARKOZY, avec les militants de l'UMP et tous ceux qui nous ont rejoint, avec les Rouennaises et les Rouennais : débattons et avançons.

22 700 !

22 700 : c'est le nombre de fonctionnaires en moins prévus dans le budget 2008. Par rapport au chiffre du remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite, l'éducation nationale en verra remplacer deux sur trois. La justice verra même ses effectifs augmenter de 1600 personnes tandis que la recherche et les universités auront des effectifs stables. Les priorités politiques, conformes aux engagements de Nicolas SARKOZY, sont identifiées. Le déficit de l'Etat est contenu et l'effort devra continuer dans la fonction publique.

Certains grincheux diront que on est loin des 40 000 diminutions annoncées. C'est le signe d'un réalisme politique qui permet aux syndicats de ne pas perdre la face tout en engageant des réformes de structures qui permettront de résorber le déficit et donc la dette de l'Etat. Car cette diminution n'est pas un objectif, c'est un moyen au service de l'avenir de notre pays.

bruno devaux

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Bienvenue sur ce blog qui s'intéresse à Rouen et à la Normandie. Conseiller municipal de Rouen, médecin rouennais, je participe à notre réflexion collective sur le devenir de notre cité et de sa Région. Dans le cadre de mon association « Le Pommier », c'est sur des sujets locaux et de société que je souhaite dialoguer avec vous.

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