La mobilisation, soutenue par Rouen Ensemble, en faveur de l'association Kalaweit contre la déforestation à Sumatra (au profit de palmiers à huile mauvaise pour nos artères !) se traduit concrètement par l'achat d'un hectare de forêt. 42 Rouennais ont entendu l'appel et c'est un bon début. La Ville de Rouen pourrait d'ailleurs s'engager dans cette voie au lieu de créer la polémique. Je vous renvoie à l'analyse de Rouen Perspectives sur ce sujet. Et longue vie aux grands singes !

Affichages tous azimuts dans la ville de Rouen : la municipalité présente son budget. Mais comment accorder quelque attention à ces édiles qui indiquent que le jeudi 20 janvier suit le jeudi 19 janvier ? S'ils comptent aussi bien qu'ils affichent on peut s'inquiéter ;-)  !

Hier soir, au centre Malraux de la Grand Mare, les locataires des Verres et Aciers (Lods) avaient été invités par Mme FOURNEYRON, maire de Rouen, en présence de M. le Préfet et du Directeur du bailleur social concerné : IBS. Le contraste fut saisissant entre le discours institutionnel bien huilé et les demandes de bon sens des habitants.

Ceux-ci se heurtaient à un mur d'incompréhension ! La question la plus redoutable concernait un éventuel arrêté de péril : si ces immeubles étaient dangereux, pourquoi ne pas déclencher un arrêté de péril ? Sinon pourquoi les détruire ? Bafouillements du maire... Pourquoi ne pas suivre les experts qui proposent des solutions de sécurisation ? Pourquoi ne pas avoir écouté les demandes des habitants (alarmes incendies inaudibles avec les nouvelles portes blindées...).

Bref, ce fut un réel dialogue de sourds. En fait, un suivi de terrain des élus aurait suffit à désamorcer la crise, mais l'absence de la municipalité, son incompréhension face aux demandes des locataires désespérés a fait exploser la patience de ceux-ci. Ils sont partis déçus et révoltés. Un maire ne peut pas faire campagne à Paris et gérer de tels dossiers. Une nouvelle gouvernance s'impose, sur ce dossier comme sur de nombreux autres.