Conseil municipal du 4 avril 2008

Ce conseil fut marqué par la désignation de multiples représentants de la Ville dans différentes structures. Je voudrais détailler quelques explications sur des votes du groupe UMP.

Tout d'abord, le Maire de Rouen a montré tout au long du conseil défiance et agressivité par rapport à l'opposition. En voici quelques exemples.

Sur la motion "SNCF" demandant à celle-ci d'améliorer la desserte de Rouen par le train, j'ai proposé d'indiquer que l'ensemble des élus haut-normands était impliqué, et non pas simplement le conseil régional. De plus, il nous semblait nécessaire de solliciter également le conseil régional d'Ile de France, sans lequel aucune solution ne sera possible. Refus cinglant du Maire. Nous n'avons donc pas participé au vote, regrettant que le Maire empêche un consensus général par son refus du dialogue.

Sur la délibération s'opposant à la fermeture de classes, j'ai indiqué que la position de l'inspection académique n'avait pas été présentée, que le Maire n'avait pas souhaité nous associer à la réunion qui a eu lieu à l'inspection académique sur ce sujet, que des concessions avaient été accordées (réouverture de classes) sans que nous connaissions la position de la Mairie en contrepartie, bref qu'une opacité entourait ce dossier. Tout comme nous, les parents d'élève ont droit à des explications claires du Maire. Nous les attendons encore. De ce fait, nous n'avons pas pu prendre part au vote.

Enfin, sur l'agenda 21, structure de concertation et d'élaboration d'une politique de développement durable municipal, le Maire a voulu limiter la présence de son opposition en changeant son nombre de représentants en cours de séance. L'agenda 21 ne comporte aucun enjeu de pouvoir et le Maire aurait du se réjouir de voir son opposition déterminée à s'engager dans cette voie. De manière comptable et sectaire, elle s'y est refusée. Nous avons donc refusé d'y siéger dans ces conditions.

On imaginait une gouvernance différente...

Baissons les impôts à Rouen !

Le ministre du budget a démontré voici quelques jours que le dérapage du déficit public français (2,7 % au lieu des 2,4 prévus) était lié pour 0,2 % à un dérapage des dépenses des collectivités locales. Après la flambée de 2005, la hausse des taux d’imposition, en 2006, était en moyenne de 1 % pour les villes, 5 % pour les départements et 7,5 % pour les Régions. Lorsque ces collectivités sont gérées par la gauche, les différences sont encore plus marquées.

L’endettement du Conseil général de Seine-Maritime, l’augmentation de la fiscalité régionale en Haute-Normandie, notamment en direction des automobilistes, montre combien le discours du parti socialiste est trompeur. L’inflation de leurs recrutements et de leurs dépenses de communication est directement payée par le contribuable.

A Rouen, la majorité municipale propose la stabilité des taux d’imposition, ce qui se traduit en fait par une augmentation mécanique de 1,016 % liée à la loi de finance. De plus, les recettes fiscales sont plus importantes grâce l’augmentation des bases et les subventions des autres collectivités territoriales sont majorées.

C’est pourquoi le groupe UMP a voté contre le maintien des taux car il était possible de baisser ceux-ci et de redonner ainsi du pouvoir d’achat aux Rouennais. Nous continuerons à défendre les intérêts des Rouennais face à une politique fiscale municipale qui va à l’encontre de leurs intérêts et de l’attractivité de notre Ville.

Pluralisme ou sectarisme ?

Mercredi 26 mars, à 17h, aura lieu le deuxième conseil municipal de la mandature. Seul point à l'ordre du jour : la désignation des délégués au conseil d'agglomération.
Comme il n'y aura que 12 délégués de droite sur 110, il semble raisonnable que, sur les 22 conseillers communautaires issus de Rouen, 2 soient laissés à l'opposition. La majorité de M. FABIUS ne sera guère fragilisée par ceci !
Ce sera aussi un test pour la nouvelle majorité rouennaise : souhaite-t-elle une représentation démocratique et pluraliste ou veut-elle se refermer sur elle-même ? A suivre mercredi.

Lire la suite...

Soutien au Président de la Région

Suite aux atermoiements de la SNCF, le Président de la Région Haute-Normandie a bloqué la signature des conventions avec la SNCF. Tous les élus de notre région se retrouvent avec lui pour exiger la mise à niveau du service rendu aux voyageurs. Cette situation scandaleuse n'a que trop duré. Si je regrette les effets d'annonce pré-électorale qui avaient été faites sur ce sujet, les milliers de voyageurs quotidiens témoignent sans cesse de la réalité du laisser-aller de la SNCF. Le blog Train-train le démontre de manière très illustrative.

En avant !

Bravo à Gilbert RENARD (Bois-Guillaume), Pascal HOUBRON (Bihorel), Christian LECERF (Darnétal) et ... Antoine RUFENACHT (Le Havre) pour leur réélection ! On peut donc être sortant et être réélu en Seine-Maritime ! J'ai une pensée très amicale pour ceux dont le résultat électoral fut cruel comme pour Françoise GUEGOT et son équipe, Pierre-Marie HEBERT et Philippe DEPREAUX.

Il va falloir maintenant reconstruire. Je vais prochainement inviter les élus UMP de l'agglomération Rouen-Elbeuf à se rassembler pour nous organiser face à un parti socialiste qui dominera, avec ses alliés communistes et verts, 90 % des sièges de la communauté d'agglomération. Il va falloir ausi éclaircir les alliances politiques qui ne peuvent être à géométrie variable. Le maintien de certaines listes, comme à Mont-Saint-Aignan ou à Yvetot, fut suicidaire. Les méthodes sont à changer.

Nous avons connus de meilleures soirées électorales. Les citoyens se sont exprimés localement. Le gouvernement doit continuer avec courage et réalisme les réformes, en restant proche des Françaises et des Français. Avec l'UMP, nous avons un rôle majeur à jouer en ce sens.

bruno devaux

facebook   twitter   google plus   rss   newsletter

Bienvenue sur ce blog qui s'intéresse à Rouen et à la Normandie. Conseiller municipal de Rouen, médecin rouennais, je participe à notre réflexion collective sur le devenir de notre cité et de sa Région. Dans le cadre de mon association « Le Pommier », c'est sur des sujets locaux et de société que je souhaite dialoguer avec vous.

bdsign

gazette186