A nouveau le débat fut riche et concret, après une présentation très ouverte de Jean-François BURES. Si l'idée d'un péage urbain a provoqué des réactions plutôt hostiles, de nombreuses autres furent plébiscitées. En attendant un compte-rendu exhaustif, notons que l'idée de Rouen-Ville piétonne a été très appréciée, que l'usage du vélo doit continuer à être valorisé. Pour les transports en commun, le fait de continuer à faire rouler des bus articulés quasiment vides apparait surréaliste et à proscrire. A l'inverse des navettes gratuites et électriques permettant de circuler facilement dans le centre-ville est un projet unaniment reconnu comme pertinent. Le co-voiturage sera facilité par la mise en place d'un site dédié.

En ce qui concerne les poids-lourds, le fret ferroviaire, la navigation fluviale doivent devenir des alternatives crédibles, pour lesquelles le Grenelle de l'environnement est un atout.

Enfin, le bruit des deux-roues doit être limité. Des contrôles, avec confiscation des véhicules bruyants, sont souhaités.

Prochaine réunion le jeudi 15 novembre à 20h30 à la Halle aux Toiles salle N°10 sur le thème des déchets ménagers, animée par Marie-Thérèse HUSSON.

Qui doit diriger l'agglomération de Rouen ? Les équilibres politiques sont actuellement en faveur de la gauche. Les élections municipales vont rebattre les cartes mais, une fois ces échéances passées, nous aurons à travailler collectivement au niveau des 45 communes de notre communauté d'agglomération de Rouen (CAR). Deux principes me semblent fondamentaux.

D'abord, c'est le Maire de Rouen qui doit présider l'agglo. Rien ne peut se faire sans la ville-centre qui doit rester la locomotive de l'agglo. Je l'ai dit autrefois, soutenant la candidature de M. ROBERT alors Maire de Rouen quand M. FABIUS présidait la CAR, puis celle de M. ALBERTINI nouveau Maire de Rouen alors que M. ZIMERAY, 1er adjoint de Petit-Quevilly, prenait cette responsabilité.

Ensuite, l'intérêt général doit dominer l'intérêt individuel de chaque commune. Force est de constater qu'aujourd'hui, ce sont plus les groupes politiques de gauche qui décident que le consensus communal. Qu'en sera-t-il demain ? M. ROBERT, éphémère Président de la CAR de 2000 à 2001, n'a pas su lui donner l'impulsion du fait de son lien de vassalité avec M. FABIUS. Nous ne pourrons échapper à ce débat alors que l'agglo est de plus en plus décisionnaire dans notre quotidien.

Notre premier débat fut très riche sous l'animation de Laurent COMMARE. Concernant l'eau, la préservation des ressources, l'économie, l'usage et les prix de l'eau furent évoqués, avec le cas particulier des immeubles collectifs. L'importance de la formation et de l'information fut réaffirmé. Le devenir des eaux usées, notamment celle issues du lavage des rues ou des voitures, fut analysé. L'utilisation de l'eau pluviale a ouvert bien des perspectives. Enfin, le débat porta sur les énergies, leur utilisation en chauffage, les économies et les perspectives de nouvelles sources énergétiques. Réflexion, sensibilisation, formation et éducation furent les maître-mots de cette soirée.

Prochain débat mardi 06/11 à 20h30 à la Halle aux Toiles (salle N°3) avec Jean-François BURES sur le thème des transports, de leurs nuisances et du bruit.

Nicolas PLANTROU s'apprête à laisser les rênes du Conseil Economique et Social de la Région Haute-Normandie (CESR) qu'il préside depuis 2001. Avocat de formation, il intègre le CESR en tant que président du Comité de Coordination des Associations de Handicapés de Haute-Normandie. Avec un sens aigü du dialogue et du débat, mais aussi avec humour, il a réussi à présenter de multiples rapports pendant sa présidence, tant sur les énergies, la formation dans le domaine sanitaire et social, la démocratie locale, la politique de la ville ou encore l'agriculture.

Les avis du CESR ont toujours été équilibrés mais le Président PLANTROU a réussi à leur donner du sens et à faire progresser les échanges avec le Conseil Régional grâce aux auto-saisines qu'il a su manier avec efficacité. En tant que Conseiller Régional, j'ai toujours apprécié la pertinence des avis du CESR et la qualité de ses débats.