Au moment où l'épidémie semble se stabiliser et atteindre un plateau dès cette semaine, je voudrai revenir sur la situation des autres. Les autres, ce sont toutes celles et tous ceux dont les soins ont été sacrifiés lors de la première vague Covid.
Il avait fallu déprogrammer en mars des milliers d'interventions, du jour au lendemain. Les malades hésitaient à se faire soigner et fuyaient les cabinets médicaux de crainte de contracter le virus. Le prix en a été une surmortalité en France de 13 % durant cette période.