Après la défaite électorale, il est temps d'en tirer des conclusions. S'il n'est jamais agréable de perdre une élection, il faut d'abord accepter et respecter le choix des électeurs.

En premier lieu, après l'élection de Nicolas SARKOZY, la France dispose maintenant d'une majorité parlementaire pour l'aider à mener à bien les réformes promises.

Sur Rouen, cette campagne électorale m'a beaucoup apporté. Les rencontres avec les milieux économiques, les responsables associatifs ou syndicaux, furent très intéressantes, tissant des liens pour l'avenir. Au plan politique, le fait d'avoir pu rassembler la majorité municipale au deuxième tour est un élément important, tout comme la notoriété et la légitimité acquise par cette confrontation au suffrage universel.

Enfin, l'équipe de campagne reste motivée et disponible pour continuer le travail de fond sur Rouen.

Bien sûr il y aussi des points moins positifs, tels la multiplicité des candidatures issues de la majorité municipale, les messages de désinformation et les mensonges que nous n'avons pas été en mesure de contrer par un manque de maillage territorial, notre incapacité à mobiliser suffisamment l'électorat. Tout ceci débouche sur la relance d'un travail de fond au sein de l'UMP afin d'être plus performants dans l'avenir.