Ce matin, au cimetière monumental…
Ce matin s'est déroulé une émouvante commémoration d'hommage aux harkis au cimetière monumental de Rouen. Plusieurs générations étaient présentes et ont écouté le message ministériel lu par le Préfet de région. Reprenant les paroles du Président de la République, il a reconnu l'ingratitude de notre pays et l'accueil indigne que ces combattants, ainsi que leurs familles, ont reçu à leur arrivée en métropole. Un grand moment d'émotion.
Hidal-go home !
Le déplacement de la candidate socialiste à la présidentielle à Rouen se justifie par le mauvais état de notre ville dont le maire actuel parle en ses termes : "ici, nous sommes au cœur d'une France populaire où les problématiques de délocalisation industrielle, de services publics en mauvaise santé sont présents." Bref, tout va mal !
La pénurie de vaccin débute !
A la demande du ministère, l'Agence Régionale de Santé de Normandie a cherché à faire vacciner un maximum de personnes la semaine dernière. Ainsi la Normandie est arrivée en tête des régions vaccinantes !
Mais, alors que les consignes nationales étaient claires : les vaccinations concernaient dans un premier temps uniquement les soignants de plus de 50 ans et les personnes à risque, certains établissements ont ouvert les vannes, dont le CHU, en vaccinant sans discernement tous les volontaires : il fallait faire du chiffre !
Un vaccin qui n'empêche pas d'attraper la covid !
Au moment où la vaccination commence (enfin) à prendre de l'ampleur, chacun aura pu entendre le ministre de la santé préciser les bénéfices attendus du vaccin contre la Covid actuellement disponible. Ce vaccin n'empêche pas d'attraper la Covid ni de la transmettre. Ce vaccin permet à 96 % d'éviter les formes graves de la maladie. Ainsi protégées, les personnes vaccinées n'auront pas besoin d'être hospitalisées en cas d'atteinte par le virus. Peut-être permet-il de diminuer la charge virale et la contagiosité des personnes atteintes.
Improvisation totale et coupable !
Suite aux réactions venues de toutes parts, les vaccins vont finalement être mis à disposition des soignants. Ceci se fait dans le cadre d'une improvisation et d'une désorganisation incroyables. Dans la journée d'hier, l'agence régionale de santé (ARS) de Normandie, vertement secouée par le ministère de la santé, a décidé de laisser les soignants de plus de 50 ans, ou présentant un risque particulier, avoir accès à la vaccination.
Deux remarques : il faut savoir que, durant le week-end, ordres et contre ordres nationaux se sont succédés vis à vis de cette problématique.